- réalisation d’une étude
- choix d’un maître d’œuvre pour préparation de dossier de consultation et suivi d’étude
- choix d’un bureau d’étude
- réalisation de l’étude
- réunion du comité technique de suivi
- choix d’une filière d’épandage
- aménagement de la station
- choix d’un maître d’œuvre pour préparation de dossier de consultation et suivi des travaux
- choix d’une entreprise
- construction d’un stockage de boue et d’un système d’épaississement
- organisation de l’épandage
- signature des conventions avec les agriculteurs et l’organisme chargé du suivi agronomique
- dépôt du dossier administratif de déclaration ou d’autorisation
- organisation de l’épandage
- suivi de l’épandage
- suivi agronomique et suivi de la qualité des boues
- bilan annuel des campagnes d’épandage et programme prévisionnel annuel d’épandage.
La production française de boues des stations d’épuration urbaines est estimée à environ 850 000 tonnes de matières sèches par an…..
La production française de boues des stations d’épuration urbaines est estimée à environ 850 000 tonnes de matières sèches par an. L’augmentation de la collecte et du traitement des eaux usées urbaines devrait conduire à une production annuelle d’environ 1 300 000 tonnes de matières sèches à l’horizon 2005. Environ 60% des boues sont recyclés en agriculture, 20 à 25% mis en décharge et 15 à 20% incinérés.
L’épandage de boues représente environ 1% des matières organiques épandues sur terrains agricoles, sur environ 1% de la surface agricole utile.
L’impact de l’épandage de boues de stations d’épuration dans notre département, essentiellement rural, restera donc extrêmement faible.
Dans ce contexte, il apparaît judicieux de favoriser les épandages de boues en agriculture, dans le respect total de la réglementation, tout en garantissant la protection de l’environnement et de la santé publique. Cette orientation majeure a d’ailleurs été retenue dans le plan départemental d’élimination des déchets.
Les épandages de boues des stations d’épuration de 200 à 40 000 équivalents habitant sont soumis à déclaration.
Le producteur de boues est responsable de la filière épandage et de son suivi, de la production à l’épandage et au suivi agronomique.
La filière d’épandage est organisée et encadrée par le producteur de boues. La réglementation impose une étude préalable, et l’autosurveillance de la qualité des boues et un bilan annuel du programme d’épandage. Pour les stations d’épuration de plus de 2 000 équivalents habitants, un programme prévisionnel annuel est obligatoire.
La filière est réglementée et contrôlée par l’Etat.
La qualité des boues doit assurer leur innocuité, avec une maîtrise des teneurs et des flux en éléments-traces et micropolluants organiques, ainsi qu’une maîtrise des micro-organismes.
La traçabilité des opérations doit être assurée.
Le stockage doit permettre de faire face aux périodes où l’épandage est impossible. Ce stockage ne doit pas engendrer de pollutions et de nuisances. Il doit être au minimum de 6 à 10 mois.
Les aspects techniques
L’analyse des boues des stations d’épuration montre qu’elles contiennent des quantités non négligeables de matières organiques et d’éléments fertilisants (azote, phosphore…) qui justifient leur utilisation en agriculture. Lorsque les boues sont épandues dans les conditions d’une bonne pratique agricole, cette utilisation ne présente pas de risques pour l’homme et l’environnement.
Les quantités de boues à apporter dépendent des besoins des sols et des cultures. Les apports de boues ne sont possibles que lorsque les conditions météorologiques, l’état du sol et la hauteur des cultures le permettent.
La mise en place d’une filière d’épandage de boues nécessite une étude préalable pour connaître les besoins des utilisateurs, la manière d’introduire l’épandage dans les plans de fertilisation, une connaissance des sols et de l’environnement. Cette étude détermine les équipements nécessaires pour la mise en place de la filière en fonction de la situation locale.
L’épandage de boues requiert des équipements de stockage bien spécifiques.
Par la suite, grâce aux contrôles et au suivi agronomique, les exploitants de stations d’épuration peuvent mieux satisfaire les besoins des agriculteurs, et ceux-ci comprennent mieux l’intérêt de l’utilisation des boues.
Les aspects financiers
Le coût d’une étude préalable
Pour une station d’épuration de 1 000 équivalents habitant, le coût d’une étude est d’environ 5 500 € T.T.C.
Les études sont subventionnées à 50% par l’Agence de l’Eau et à 25% par le Conseil Général.
Le coût de construction d’un stockage
Stockage avec épaississeur hersé de 240 à 320 € TTC / m3.
Stockage minimum de six mois pour les stations d’épuration hors zone vulnérable pour les nitrates, de neuf mois pour celles en zone vulnérable.
Un équivalent habitant produit 0,6 m3 de boues par an (à 25g/l).
Les travaux sur les stations d’épuration sont subventionnés à 35 % par l’Agence de l’Eau et de 45 % par le Conseil Général.
Le coût du suivi agronomique
Pour une station d’épuration de 1 000 équivalents habitant, environ 2 400 € TTC.
Le coût de l’épandage
Pour une station d’épuration de 1 000 équivalent habitant, de 2 à 8 €/m3 épandu par une société spécialisée, soit 5 000 € TTC/an.
Les primes pour épuration versées par l’Agence de l’Eau tiennent compte de la filière d’élimination des boues.
Les différentes étapes pour la mise en place d’une filière d’épandage de boues
1ère étape :
2ème étape :
3ème étape :
4ème étape :